Il n’y a pas encore beaucoup d’années, on voyait entre Le Lude, La Flèche et Savigné, d’immenses landes couvertes de bruyères. « Dans ce pays-là, écrivait en 1760 le marquis de Turbilly, aucun fermier ou paysan ne mange de viande ni ne boit de vin à son ordinaire ; ils se nourrissent avec de la soupe au beurre, des légumes, des fruits, du laitage et du pain souvent très mauvais où ils mettent parfois du blé noir, qui vaut quelquefois encore mieux que les autres grains avec lesquels ils le mêlent… ». Tout un petit peuple de boîtiers, de charbonniers, de journaliers s’employaient dans les bois et dans les taillis, à fagoter, lier des bourrées pour le chauffage des maisons et des fours des chaussumiers. S’y rencontraient aussi des jeunes pâtres conduisant de petits troupeaux de porcs et quelques bestiaux étiques. Des loups, l’hiver, apparaissaient parfois près des villages.

Des travaux de défrichements et d’assainissement, l’apport d’amendements, des plantations considérables de pins maritimes ont profondément changé l’aspect du pays à partir du XIX° siècle.  Les landes couvertes de pinèdes avec les anciens massifs du Mélinais (compris les bois de la Boirie), de Mozé au sud-est et de Douvrau (proche de la commanderie de Thorée) forment aujourd’hui la « forêt du Pugle ».

 
La mémoire des landes

La mémoire des lieux :

1 : Pièce des Landes

2 : Lande de Poulliers

3 : Les Landes

4 : Lande de la Pierre

5 : Lande Gagneure

6 : Landelière

7 : Grandes Landes

8 : autres Grandes Landes

9 : Landes Cosnilles,

   près d’une ferme dite “Parc aux lièvres” !

10 : V.C. des Landes

11 : Lande de Launay

12 : La Lande

13 : Haute-Lande

14 : Landes Basses

15 : Lande Gagneuse

16 : Lande de la Renardière

17 : Lande des Crières

18 : Bout des Landes

19 : Lande de la Brosse

20 : Lande Close

21 : Lande de la Grande Maison

22 : Pièce de la Lande aux Dames

23 : Lande de Mélinais

24 : La Lizardière des Landes

25 : La Lande Haute

        (à retrouver en rouge sur la Carte

             de Cassini ci-dessous)


et la mémoire des corvées :

- L’Ecobue

- L’Ecobue de l’Etang

- L’Ecobue des Méliers

- L’Ecobue Haute

- L’Ecobue Moreau

- Les Ecobues

- Bois de l’Ecobue

- La Grande Ecobue

              (à retrouver aussi en un clic sur :

             Plan de la Ville de La Flèche)

On aurait pu encore signaler Le Bois de Pique-Loup ou La Louverie :
Peurs et rumeurs
Outre le “Chemin des fées” dont on vient de parler (
Memoire populaire),


la légende se cache



 
(à proximité du n° 20) : le menhir de La Roche Voyer
Autres curiosites

Qui pourra nous dire ce que cachent les appellations “Lande de la Pierre” ou le carrefour de “La Pierre Michelette” ?

 

(jusqu’à THORÉE) l’Histoire retient que la BLANCHE LANDE aurait put devenir la rouge lorsque les armées de Foulques le Rechin, comte d’Anjou, assisté des Bretons se retrouvèrent face à Guillaume-le-Conquérant venu au secours de Jean de La Flèche avec 60 000 cavaliers anglais et normands - sans compter l’infanterie !

Imaginez un peu le carnage si les deux armées s’étaient livrées bataille. 
  Blancalanda.pdf
 

(Environnée d'une large ceinture de landes, de bois taillis et de sapins, distante de plus de 4 kilomètres de la route de Baugé à la Flèche) : l'abbaye de Mélinais, située dans la forêt de ce nom, a été laissée jusqu'à ce moment dans un entier oubli.

La plupart des abbayes doivent leur origine et leur fondation à un événement extraordinaire ou miraculeux, ou à l'intervention d'un personnage illustre. L'abbaye de Mélinais a elle aussi un saint pour fondateur, St Regnauld, et un roi pour bienfaiteur, Henri II Plantagenet, roi d’Angleterre.


Près du Mélinais, des landes aujourd’hui couvertes de pins

- Les Plantagenêt dans la mémoire de ces landes

       

- L’affaire “Thomas Becket”    

               

               

- La légende de St Regnauld

                        

- Les reliques de St Regnauld :

            kidnapping ou translations ?  

Les Mystères du Mélinais ! à retrouver en un clic

sur chacune de ces images