En Pays Fléchois, on trouve encore à l’étage d’un manoir, au sol, certains pavés de terre cuite portant l’empreinte d’une patte de loup (ancienne pratique signalée en maintes régions pour se protéger des loups…). L’animal a terrifié nos ancêtres et reste très présent dans l’imaginaire... et dans la campagne : Harteloup, Chanteloup...
Le Musée du Mans possédait un loup noir tué en décembre 1839, aux environs de La Flèche, dans le bois du Pugle, près de la Forêt de Mélinais.
Lire p.11 du fascicule Géographie de la Sarthe (Ed. Graffin) un chapitre sur les loups dans la Sarthe.
Voir aussi Cahier Fléchois n°6 p.60 “Le loup en Pays Fléchois”
ou cliquez sur l’image du pavé pour avoir une description du loup fléchois.
Un Conteur amoureux des loups : Jean-Paul Berthet à Marigné-Laillé (72)
•Le 17 mai 1742, la sécheresse étant extraordinaire, de longues processions sont organisées à travers la campagne... “Après le son des cloches et les prières préliminaires, on partit en bel ordre de ladite église, croix et bannières levées ; on chanta tout le chemin, jusqu’à ladite chapelle, les psaumes de la pénitence... et la nuit et le jour suivant, le ciel nous donna de la pluie suffisamment” (Extrait des Registres Paroissiaux de ST-GERMAIN-DU-VAL) - un CLIC sur l’image vous en donne le contenu.
En 1711, une femme de Clermont accoucha d’un enfant mâle, privé de crâne et de cerveau : il était à terme et ne vécut que quelques heures seulement.
Un dernier avertissement - POUR LES ENFANTS :
“Prenez garde ! Au fond du puits se cache un petit bonhomme aux yeux verts ! N’approchez-pas ; il pourrait bien vous attraper !” - clic sur l’image :
Une bête a terrorisé le canton voisin de Pontvallain :
Voici ce que les Mémoires du temps, en 1753, disent de cet animal extraordinaire :
« Sa figure avait beaucoup de rapport avec celle du loup ; il y avait cependant des différences marquées. Sa tête était grosse et son museau pointu. Il avait quatre défenses et quelques grosses dents qui formaient un double rang dans sa mâchoire ; de grands yeux, des oreilles courtes, le col presque aussi gros que le reste du corps, des pattes rouges et moins larges que celles d’un loup ordinaire ; des jambes courtes et grosses ; la queue d’un pied de long et garnie de poils. Sa peau n’était point tachetée mais à peu près de la couleur de celle des loups et elle était si épaisse qu’un paysan lui donna, avec une fourche de fer, un grand coup sans la percer. Lors qu’on l’eut ouvert on trouva dans son estomac le cœur d’un bœuf ou d’un veau qu’il avait avalé tout entier. On assure que ses intestins et les côtes ne ressemblaient point aux mêmes parties des autres loups. Sa mesure depuis l’extrémité de la queue jusqu’au bout du museau, était de cinq pieds et demi (1,80 m). Selon la plus commune opinion, c’était une hyène ou un loup-cervier. Un animal semblable fut pris en 1758 dans les environs de Lyon ».
(La Province du Maine N°10 du 15 MARS 1845)
Un clic sur l’image pour découvrir le lien entre cette bête et le chapelle de la Faigne !
Parle ! ou tu vas courir le garou !
La croyance populaire voulait que ceux qui ne déclaraient pas ce qu’ils savaient, après la proclamation d’un monitoire, risquaient fort de prendre l’apparence d’un loup-garou !
(un clic sur l’image pour en savoir plus)