Écoutez comment les anciens nommaient tel ou tel champ, tel ou tel chemin (Le Grand Chemin Mançais, Le Chemin aux bœufs...) et la mémoire vous reviendra : Au hameau de Château-Sénéchal, commune de CLERMONT, on trouve une auberge, couchée ordinaire des bœufs du Poitou qui suivent cette route et sont conduits à Paris.
(Pesche t.I P.386 en 1829)
Fossés et chemins creux intriguent :
A ARTHEZÉ, des fossés appelé autrefois Hayes-Le-Roy se seraient étendus du sud des Estres jusqu’au Moussay. (système de défense lié aux mottes féodales ?)
A CRÉ, un large fossé de plus de 3 km, appelé Rivière du Diable, pose question : fossé de défense gallo-romaine ou création de Lucifer, ou quoi d’autre ?
La tradition prétend que ce fossé fut creusé par le Diable en une nuit pour permettre à un marinier de venir chercher sa fiancée, en bateau, jusque chez elle, vers Fougeré…. (en un clic sur l’image, retrouvez la tradition orale avec le Grand-Toré)
Légende ou fiction ?
Au sud de La Flèche, connaissez-vous ce long chemin creux : le Chemin des Fées que se sont disputés les habitants de Vaulandry et St-Martin-d’Arcé ?
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• « Cy-gist honorable personne M. René le Royer, sieur de Boistaillé, qui décéda le 29 novembre 1689, âgé de 133 ans. Requiescat in pace » ancien tabellion, condamné à 100 ans de galères. Revenu à Cré, il fut obligé de plaider contre ses héritiers pour rentrer en possession de ses biens. (article CRÉ Pesche t.II p.164)
Les bois du Gripp, près de La CHAPELLE D’ALIGNÉ sont hantés par Rouget le Braconnier. En 1857, le héros est condamné aux travaux forcés. La cause : avoir blessé par balle un gendarme l'accusant de braconnage. Après s'être caché dans le maquis, protégé par les villageois et plusieurs péripéties, il meurt en prison en 1858. Son histoire s'est transformé en légende, celle du petit paysan affrontant les forces de l'ordre.
La mémoire se fait légende :
Retrouvez la Légende du “Vieux-Loir”
par un clic sur le plan.
“Ce sont les hommes qui auraient creusé le lit du Loir juusqu’au pied du château du Lude!”
(partie figurant en violet sur ce croquis)
Pour vous y rendre, il vous faudra traverser des landes oubliées, aujourd’hui couvertes de pins. Terres inhospitalières, terres où l’Histoire se mêle à la légende à retrouver en un clic sur la carte de Cassini ci-dessous :
M. Deslandes, agronome et savant distingué, a pu voir ce fossé encore intact, en 1822, sur une étendue de cent mètres, au milieu d'un terrain alors inculte et depuis nivelé pour la culture ; il a levé les plans de cet ouvrage, a étudié la topographie des terrains environnants et a tracé tout un système de fortifications d'où il résulte que les Romains possédaient, au confluent du Loir et du Verdun, un camp retranché ; il a rédigé un long rapport sur cette question et l'a lu, en 1826, à la société d'Agriculture, Sciences et Arts du Mans.
