Sous la motte de “La Roche Simon”, à VILLAINES-SOUS-MALICORNE, des forgerons invisibles y réparaient les charrues placées par les paysans à l’entrée d’une ouverture qui y était pratiquée, avec l’argent dû à ces génies pour leur rétribution. On parle aussi de fées et d’un trésor caché sous cette butte. (Dic. de Pesche t.VI p.537).
idem à Vaulandry et à Pontigné (Cahier Fléchois n°6 p.75) ainsi que légende des 4 lingères qui font de même...
Situé sur la commune de Villaines-sous-Malicorne, le « chêne au diable » dit "le chêne aux pendus" ou "chêne des justices" est un chêne rouvre remarquable (XVe siècle) qui présente à la fois un intérêt patrimonial et historique.
"Les jours de grand vent, promeneur passe au large si tu ne veux pas entendre les pendus claquer des dents !"
Au XVe siècle, les seigneurs de Bonnefontaine étaient chefs de la garde seigneuriale de La Flèche, à ce titre, ils possédaient droit de justice sur toute la région.
Beaucoup de procès se concluaient par la peine capitale.
On imagine aisément le pauvre hère, nu en chemise, la hart au cou, solidement encadré de gens armés, cheminer vers ce lieu sinistre où il allait être pendu haut et court.
Pendant la Guerre de Cent Ans, les Anglais mis en déroute au Vieil-Baugé, battent en retraite dans les bois de Thorée. La mule du général vaincu trébuche sur le chemin de la Pierre-Michelette et son sabot y laisse une empreinte. Sous la 1ère République, les notables décident de déplacer la dite pierre à la limite des deux provinces du Maine et de l’Anjou.
Grattée par les pèlerins, ils en faisaient un breuvage contre l’anémie à absorber trois fois pendant qu’on sonnait l’angélus, en murmurant entre chaque gorgée : “Gaspard, Melchior, Balthazar”.
En un clic sur le menhir, retrouvez d’autres pierres de légende en vallée du Loir
La “Roche Voyer” à LA FLÈCHE
(hauteur : 3 m)
Le “Pas de la mule” à THORÉE
Si l’envie vous prend de rentrer à La Flèche, de nuit, en suivant les rives du Loir... certains soirs de fête, prêtez-donc l’oreille au murmure de la rivière... Écoutez ! C’est la vieille cloche de Ste-Colombe qui résonne de nouveau au fond de la rivière...(en un clic sur l’album, retrouvez la tradition orale avec le Grand-Toré)
A ARTHEZÉ, les trois “tombelles” (anciennes mottes)
- de la maison de la Motte
- de la Roche-Girard
- du Houssaye
seraient le produit du décrottage des sabots de Gargantua.
Le Pays Fléchois surprend par le nombre de ses mottes féodales !
Attention aux mauvaises rencontres : A LA CHAPELLE D’ALIGNÉ, aux Gringuenières, dans le parc, l’apparition de “la dame blanche” est l’annonce de malheurs à venir.
VILLAINES : le “Chêne au Diable”
LA CHAPELLE D’ALIGNÉ : dans le parc...
N’est-il pas étrange, ce pavillon bâti au-dessus de l’eau ?
Voilà ce qui reste du champ de course de LA FLÈCHE : l’infirmerie.
Près du moulin de La Bruère...
Si de BAZOUGES à MAREIL, dans les caves creusées dans le tuffeau, on reçoit de temps à autre ses invités autour de quelques bonnes bouteilles, dans une niche patiemment creusée, sculptée...
à CLERMONT-CRÉANS, depuis la route du Plessis, on aperçoit peu après l’ancien moulin de Nicoux, à flanc de coteau, deux grandes ouvertures de caves creusées dans la roche calcaire avec cheminée ou puits de communication… non loin d’autres souterrains avec voûte et murs peints débouchaient, dit-on, à l’école des sœurs… Peut-être y rode-t-il des fantômes, ancêtres de l’illustre famille des Clermont-Gallerande ?
Un mystère à élucider à l’aide des articles de Jean Edom p.10 & 19 des « Cahiers Fléchois N° 4.
En attendant, on peut toujours y déposer, sur une enclume avec de l’argent, quelque objet à réparer (soc de charrue, croc,...)
On revient le lendemain matin et le travail est fait !
Chemin des caves à MAREIL-SUR-LOIR
Caves près de Nicoux à CLERMONT
c b
Un escalier qui mène...
nulle part : C’est “la pierre à bannir”
Ailleurs, d’autres la nomment “pierre à brailler”.
S’y perchait le crieur public pour y annoncer les décisions officielles du pouvoir local. Chaque église paroissiale possédait la sienne.
ici, devant l’église de MAREIL-SUR-LOIR
Un clic sur l’image pour en savoir plus.
Tout le monde en parle, personne ne peut vous donner exactement le chemin à suivre pour vous rendre à la ferme de Chias, dite aussi Ferme du Grand-Nulle-Part :
La ferme de Chias est la plus authentique des histoires sarthoises. L'imagination et la démesure sont les maîtres mots de cette histoire. Une version enregistrée en Juin 2006 est racontée par J.Y Leblay et L.Jardin. est à écouter sur : http://www.fonds-sonores-archives.sarthe.com/www/index.php/sps/documents/action/voirwmjsqtp/ID/15/
(tradition orale du 27-09-1983)