Et si l’eau des puits venait à inonder les landes sans rivière et sans ruisseau...tel qu’on le raconte aux portes du Pays Fléchois !
















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Au sud de LA FLÈCHE, la petite église de DENEZÉ-SOUS-LE-LUDE est édifiante : L'église du XIIème siècle, bâtie sur une source dans une crypte du Ier ou IIème siècle, a probablement été construite sur le site d'un temple païen.

Dans le choeur, une trappe donne accès à une petite crypte voûtée datant du Ier ou du IIème siècle.

La source, "christianisée" sous le nom de "fontaine Saint-Jean-Baptiste", est réputée guérir les maladies des yeux.


 
Mythes et légendes

Non loin de La Flèche, St Martin voulant baptiser les païens mais ne trouvant qu’une eau boueuse frappa de son bâton une pierre d’où jaillit la fontaine qui porte son nom. Martin baptisa 2000 personnes mais ceux qui s’y refusèrent furent sur le champ changées en pierres, c’est eux évidemment qu’on voyait debout dans les landes voisines. (Arch. Munic. du Mans n°1459 - St Jean de la Motte)

Retrouvez la légende de LA FONTAINE ST-MARTIN en cliquant sur l’image

En s’implantant en Gaule, la religion catholique et romaine continua de sanctifier les sources en y apposant, comme ici aux Planches Landelles, à CRÉ, une statue de la Vierge.
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Mystérieuses, ces “Fontaine-sans-Fond” comme au nord, à LOUAILLES (les bestiaux y disparaissaient : d’après Dr P. Del SOL SARTHOIS III p.514) ou autre “Trou sans fond”, au sud, en forêt du Pugle.
Trou sans fond.pdf
 

Fontaine des Planches Landelles à CRÉ

Fontaine St Jean-Baptiste de DENEZÉ


Plus à l’est, à la lisière de la forêt de Bercé,  l’eau porte la légende de l’île flottante qui a donné :


           le Miracle de Grammont.pdf

Le traître Ganelon et le sud Sarthe…


Aux XVII° et XVIII° siècles, on connaît les ruines du site de Cherré à Aubigné-Racan sous le nom de « Château Gane », terme repris sur les anciens documents cartographique.

Localement, il est dit qu’un trésor est caché dedans : un tonneau rempli d’Or ! Les vestiges des murs sont censés appartenir au château de Ganelon, le traître de la Chanson de Roland..

Après Roncevaux, sur l’ordre de Charlemagne, les biens du félon sont confisqués et donnés à des religieux avec obligation de fonder une abbaye à Vaas. Ces derniers auraient rasé le prétendu château pour en employer les matériaux à la construction de l’abbaye. C’est ainsi que certains expliquent la présence de grès roussard dans les murs de l’église abbatiale de Vaas, pierre identique à celle dont est construit le théâtre d’Aubigné-Racan.

En Sud-Sarthe, bien des ruines mystérieuses et inquiétantes sont baptisées Château Gane, par exemple à Dissay-sous-Courcillon ou sur le Loir entre Flée et Marçon.

Des ruines mystérieuses : un autre “Château Gane”