François Monchâtre
Il vit et travaille à La Flèche. Attiré dès son jeune âge par la magie et la poésie des machines et engins mécaniques, entré à dix-sept ans à l’École des Métiers d’Art, il exerce des emplois aussi divers qu’inattendus (marionnettiste, garçon d’ascenseur...), qui lui font jeter un œil lucide sur le genre humain. Il crée “Le Crétin”, regard vide, étriqué dans son habit passe-partout, individu anonyme dans le troupeau de ses semblables. Créativité débordante, s’exprimant surtout dans des machines sculptures qui ne fabriquent rien, si ce n’est du rêve et de l’amusement, mais avec, toujours présente, une réflexion sans détour sur les travers de notre société.
Il expose dans toute la France et des villes étrangères comme Munich, Bruxelles, Gand, Genève, Londres, New-York. Plusieurs musées possèdent des œuvres de lui, notamment celui de Tessé au Mans et le Musé d’Art Moderne de la ville de Paris.
Une de ses machines se dresse dans le hall de l’Hôtel de Ville de La Flèche.
François Monchâtre
« Il était une fois François Monchâtre et ses machines inutiles aux rouages somptueux, il était une fois François Monchâtre et ses crétins aux allures de cad’sups qui perdent leur vie à la gagner, il était une fois François Monchâtre et son humour décapant, ses spirales infinies où les crétins du néant retournent au néant, il était François Monchâtre et ses drôles de sculptures, caricatures vivantes d’une société tendre et pitoyable où parfois au coin de la rue, du sexe, de l’amour et de la haine, les corps se croisent et se regardent dans la magie d’une rencontre.
Nihiliste François Monchâtre ?
Critique acerbe dans l’humour et le rire d’une société qui se prnd au sérieux, ses sculptures sont autant de caricatures qui vous collent au cerveau dans le noir et blanc d’un graphisme précis et délirant ».
(Lélia Mordoch)
“Harold Lloyd” - Photo JC Launey
“Ticonterroga”- Photo JC Launey