Né à Saint-Germain-du-Val (La Flèche), le 21 février 1836 — Mort à Paris, le 16 janvier 1891. Compositeur.
Il apprend la musique auprès de sa mère et de son oncle, Édouard Batiste, organiste à Saint-Eustache de Paris et professeur de chant au Conservatoire.
Delibes étudia au Conservatoire de Paris et obtint un premier prix de solfège en 1850. Son ballet, Coppélia, joué à l’Opéra de Paris en 1870, fut un triomphe. Basé sur une histoire de l’écrivain allemand Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, il conte la destinée du vieux Dr Coppelius et de sa poupée Coppélia. En 1876, il publia Sylvia, ballet dont l’action se déroule en Grèce. Grand amateur de danse, Tchaïkovsky admirait ces deux ballets. En 1882, il écrivit un pastiche d’airs et de danses anciens pour Le Roi s’amuse de Victor Hugo, qui a fourni plus tard le sujet du Rigoletto de Verdi.
Son célèbre opéra Lakmé, qui narre l’amour impossible d’un officier britannique et de la fille d’un prêtre de Brahma, dans l’Inde du XIXe siècle, confirma sa gloire. La Scène et légende de la fille du paria, dit Air des clochettes est un morceau de bravoure pour les sopranos. Son duo D’où viens-tu ? Que veux-tu ? est également fameux. En 1884, Delibes est élu membre de l’Académie des Beaux-Arts.
Pour tout connaître de l’influence fléchoise sur ce compositeur, consultez les articles d’Henri Ricard dans les CAHIERS FLECHOIS :
- N°18 :”Clément, Philibert, Léo Delibes, portrait”
- N°20 :”Lakmé... le retour ? ou l’aventure d’un monument...”
- N°17 :”Avec Léo Delibes : “Sauf votre respect...”
ou la Cour du roi Pétaud
Léo Delibes
Ce monument, dédié au musicien d’origine fléchoise Léo Delibes, est élevé sur la promenade qui longe les quais du Port-Luneau.
Sous le buste en marbre du musicien, une statue en bronze représente Lakmé, personnage d’un de ses opéras.
A écouter en un clic sur le monument
œuvres principales
Ballets :
La Source (1866), avec Léon Minkus
Coppélia (1870)
Sylvia (1876)
Opéras :
Monsieur de Bonne-Étoile (1860)
Le Roi l’a dit (1873)
Jean de Nivelle (1880)
Lakmé (1883)
Kassya (1893, posthume)
Opérette :
Deux sous de charbon (1856)
Deux vieilles gardes (1859)
L'Omelette à la Follembuche (1859)
Le Serpent à plumes (1864)
L'Écossais de Chatou (1869)
Mélodies :
Les Filles de Cadix
Églogue
Bonjour, Suzon !
La maison natale de Léo Delibes à St-Germain-du-Val
Gravure d’André Fertré