A CROSMIÈRES :
Une chapelle pleine de vertus : Notre-Dame des Vertus
Cette chapelle, d’après la tradition, doit son existence à un événement miraculeux. On dit aussi qu’elle fut construite pour abréger une procession mensuelle faite par vœu à ND des Vertus à La Flèche…
(En 1626, une peste meurtrière, la variole noire, désola Crosmières depuis le 26 Juillet jusqu’au 25 octobre, et emporta 84 personnes dans ces trois mois. C’est alors que fut établie dans la paroisse une procession de St Sébastien, à l’église des Récollets de La Flèche. La protection de St Sébastien est particulièrement efficace contre ce fléau).
Et si l’implantation d’un autel au dieu scandinave Thor était à l’origine du peuplement du territoire de la commune de Thorée ?
(Flohic t.I p.743)
Thorée rebaptisé “les Pins” en 1937 sur l’incitation de M. Bardy, marchand de bois, qui voulait montrer l’importance du boisement en résineux de la contrée.
(Jacques Bellanger « Le Lude et son canton »)
A CROSMIÈRES, au 1er étage, dans la grande chambre de la Maison dite “de Malicorne” une fresque du XV° s représente St Christophe faisant traverser l’Enfant Jésus. La protection de St Christophe a d’abord été considérée comme puissante à l’égard de la mort subite. On plaçait son image près du lit pour l’invoquer au réveil. Celui qui la voit est assuré de ne pas mourir ce jour-là de mal-mort. Au temps des épidémies de peste en particulier, le culte de St Christophe s’est répandu. En haut, à gauche, une inscription, « CHRISTOFOR VIDEAS POST EA TUTUS EAS » : « Regarde Christophe après cela va-t-en rassuré »
Ste Marthe
St Michel et Ste Marguerite, en l’église St Thomas
Au Lycée Notre-Dame
Ste Marguerite, Chap. de l’Hôpital
•A CRÉANS, c’est à St Léonard - et non à St Symphorien - que sont dédiés les ex-votos (linges) de l’église de Créans. Il était sensé guérir les jeunes enfants du Carreau. (D’après M. Le Guillard)
•Pourtant, ailleurs en Sarthe, St Symphorien est invoqué contre le carreau (ou “mal de l’an”)
Pour tout savoir sur les mythes et légendes : http://www.mythofrancaise.asso.fr/
Ste Marthe foulant au pied la Tarasque qu’elle a vaincu est honorée dans une chapelle orientée vers le Loir en l’église de BAZOUGES. Outre St Michel, omniprésent, Ste Radegonde (Prieuré de l’Écheneau)... d’autres saints sont représentés terrassant des dragons dans les édifices du Pays Fléchois. Sont patrons de leur paroisse :
- St Martin de Vertou à CRÉ
- St Germain à VILLAINES, THORÉE, St GERMAIN-DU-VAL
- St Jean-Baptiste à LA CHAPELLE D’ALIGNÉ, ARTHEZÉ
- et St Martin de Tours à LA FONTAINE-St-MARTIN !
A VILLAINES-SOUS-MALICORNE, une légende rapporte qu’une statue de la Vierge Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle trouvée en 1652 parmi les buissons, est apportée à l’église paroissiale mais se retrouve curieusement dès le lendemain dans les épines. Les jésuites voient un miracle et organisent le 8 septembre un pèlerinage qui existe encore aujourd’hui à la chapelle de l’Aubinière. Un clic sur la photo pour en savoir plus.
Souvenons-nous que l’aubépine protègeait de l’orage et de la foudre dans la tradition celte...
En Pays Vallée du Loir, des paroisses tirent leur nom du latin “lucus” qui signifie “le bois sacré” : LE GRAND-LUCÉ, LUCHÉ-PRINGÉ, LUCEAU
NB : il existait une chapelle dédiée à Ste Catherine à ND Chef de Pont sur le Loir !
1585 : “ Plusieurs habitants de La Flèche sont accusés d’avoir des relations avec le diable, et soumis à l’épreuve de l’eau, pour s’assurer qu’ils sont sorciers. Cette épreuve consistait à les jeter dans la rivière : ceux qui ne savaient pas plonger et n’allaient pas au fond par conséquent, ou se noyaient, étaient déclarés sorciers”. (Dictionnaire de Pesche t.II p.407)
L’homme incombustible !
Un autre fait bien singulier mérite aussi de fixer l’attention. Il existe depuis un mois à Paris un jeune Espagnol qui est incombustible.
Un prodige à découvrir dans “LA FLÈCHE SOUS LA RÉVOLUTION” (A. de Dieuleveult - 1982),
À CRÉ,
sur l’autre rive du Loir,
au Prieuré des Champs,
un pèlerinage vénérait, aux XVI . XVII et XVIII° siècles surtout, la Sainte Vierge. Elle y était principalement invoquée pour la prospérité des récoltes et pour la guérison des enfants. Plusieurs miracles y ont récompensé la foi des fidèles. On cite en particulier celui dont fut favorisée Mlle de Moulins fille d'un gentilhomme de Durtal :
“cette jeune personne de 13 ou 14 ans, avala un jour, en jouant, quatre épingles. Trois furent extraites du gosier ; la dernière ne put être atteinte. descendit dans les entrailles et causa de tels désordres que la victime fut bientôt aux portes du tombeau. Ses parents la conduisirent à grand peine au sanctuaire de N.-D. des Champs, où la foule nombreuse d'un peuple ému les accompagna et fut témoin du miracle. Mlle de Moulins se confessa entendit la messe, communia et rentra chez elle à pied parfaitement guérie.” (S. de La Bouillerie - Revue historique et archéologique du Maine de 1891 p.52)