A La Flèche, mi-juin, la traditionnelle fête de la Trime franchit les murs du Prytanée Militaire. Le prix d’honneur de l’année est porté en triomphe par ses camarades jusqu’à la statue d’Henri IV peinte pour l’occasion aux couleurs de l’école intégrée par le lauréat. Ce dernier est ensuite plongé dans un bassin.  (Clic sur l’image)

 
Coutumes et traditions
  1. A CLERMONT comme dans les communes voisines, le nouvel arrivant trouve, à l’époque de Carnaval, un bouquet de bienvenue accroché à sa façade. le soir, ils avaient fait, à grand bruit, le “siège” de la demeure. (tradition vivante en un CLIC  sur l’image : “fetes traditions.pdf”)

  2. A LA FLÈCHE, sur le Loir, se tenait un jeu de quintaine (Droit seigneurial appelé “droit de tramaillerie (de tramail = filet de pêche). Tous les 7 ans en présence des officiers du Présidial - par les bouchers, meuniers et pêcheurs. La Seigneurie de Clefs fournissait le pau ou pieu planté au milieu du Loir vis à vis le pavillon seigneurial de La Varenne : barque avec 4 rameurs + 1 jouteur qui doit rompre sa lance sur le pieu. Si au 3ème tour, la lance reste non rompue, ils étaient amendables de 10 livres et 5 boisseaux d’avoine envers le Seigneur (Aveu du 10/12/1453 recueilli dans Annales Fléchoises (Montzey)) Mais en 1691, mention du Registre paroissial, permission est accordée aux religieux, prieur et couvent des Carmes, de détruire, dans l’intérêt de la navigation, un jeu qui s’est formé au milieu de la rivière du Loir.
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En Pays Fléchois et sur le bassin Ludois (anciens territoires de l’Anjou) de nombreuses sociétés de BOULE DE FORT sont très actives.

http://fedebouledefort.free.fr/  site officiel de

la Fédération des sociétés et joueurs de

BOULE DE FORT de l’Ouest.


La boule de fort, de quoi s’agit-il ?

D’une boule pas tout à fait ronde qui se joue sur un jeu pas tout à fait plat ! C’est un jeu très ancien dont l’origine reste inconnue et qui a donné lieu à des hypothèses plus ou moins farfelues. Fi donc des « boules de forçats » et surtout des mariniers jouant dans les gabares (et les traverses alors ?). Les anglais nous auraient-t-ils apporté ces jeux de boules avec la Guerre de Cent ans – ou, comme le tennis, se sont-ils inspirés de nos vieilles traditions ?

La Boule de Fort a une réelle originalité et se rencontre tout au long de nos vallées angevines.

Elle affiche une grandes vitalité avec 2000 membres regroupés, dans le Pays Fléchois, en 18 Sociétés :

-La « Saint Vincent », « L’Union », « La Paix » à Bazouges

-« Les Rosiers » à Bousse,

-« Les Amis Réunis » à La Chapelle d’Aligné,

-La « Saint Lambert » à Clermont-Créans,

-« L’Union » à Cré,

-« La Liberté » à Crosmières,

-« La Violette », « La Gaieté », « Le Bas-Rhin », « L’Amitié » à La Flèche,

-La « Saint Vincent » à Mareil-sur-Loir,

-« La Violette » à Saint-Germain-du-Val,

-« L’Espérance » à Thorée-les-Pins,

-« La Renaissance » à Verron,

-« La Tranquillité » et « L’Égalité » à Villaines-sous-Malicorne.

Pour tout savoir sur ce jeu, consulter les pages 86 à 107 des « Cahiers Fléchois » N°10 (Nicole Chauveau et Jacques Termeau)

Le jeu de la soule, à MAREIL/LOIR.

Ancêtre du rugby à découvrir en cliquant sur la plaque.

Pour tout connaître de cet usage qui s’arrêta en 1789, lire l’article de Jean Edom p.28 des « Cahiers Fléchois » N°3.

La “Cible” à ARTHEZÉ : Sur le pignon de maison ou de hangar, sans doute vous interrogerez-vous sur la raison de la présence de ces vieilles cibles... encore une tradition à découvrir         CIBLE.pdf